Qui je suis ?
Salut,
Je suis Noki (Nolann Kioua).
J’ai 22 ans et je suis originaire d’un petit village en Alsace. J’ai toujours été passionné par les jeux vidéo, mais pas seulement en tant que joueur, j’étais aussi curieux de comprendre comment tout ça fonctionnait derrière.
Après un bac Métiers de la sécurité, une expérience chez les pompiers et dans la marine, j’ai décidé de revenir à ce qui me plaisait réellement : l’informatique et les jeux vidéo. Oui, rien à voir.
Je n’ai pas suivi de parcours académique classique, mais j’ai appris, testé et avancé par moi-même, en autodidacte, et ça me convient parfaitement.
Je me forme donc tous les jours depuis plus de 3 ans dans plusieurs domaines, et surtout sur le Web3, avec une spécialité dans la stratégie produit/usage Web3, l’architecture hybride "Web2.5" et le design de systèmes tokenisés, tout en respectant sa philosophie au mieux.
Je m’intéressais déjà au Web3, et c’est en cherchant une plateforme donnant un cadre de progression dans l’eSport amateur/semi-pro que j’ai commencé à prototyper des idées s’articulant autour du Web3, pouvant donner de nouvelles possibilités.
Cette idée est devenue de plus en plus sérieuse et crédible, et a ensuite donné naissance à Slash, un monde que nous développons depuis 3 ans avec Loïs.
Concrètement,
On construit un algorithme et une IA capables d’analyser, mesurer et valoriser la progression de chaque joueur compétitif. Ces analyses nourrissent un monde structuré en 10 paliers, qui centralise toutes ses expériences de jeu. Chaque performance contribue à sa progression, ouvrant l’accès à de nouveaux rôles, territoires, possibilités. Son passeport compétitif lui permet de faire valoir ses performances dans d’autres services, et de faire exister durablement ce qu’il accomplit.
Notre modèle repose sur un freemium, avec des modules premium.

On a déménagé à Angers avec l’ambition d’intégrer le meilleur accélérateur Web3 français : Cube3.
Aujourd’hui, on développe une première version sur Minecraft avec une communauté grandissante. Nos premiers événements se tiendront dès septembre afin de construire une première version destinée à entraîner notre système d’analyse statistique algorithmique et par intelligence artificielle. Une version bêta du serveur est prévue pour milieu de l’année 2026.

Plus de détails (vraiment plus)

Salut,
Je suis Noki.
J’ai 22 ans et je suis originaire d’un petit village en Alsace.
J’ai vécu toute mon enfance là-bas (jusqu’à mes 17 ans).
De ce que je me rappelle, j’ai toujours aimé les jeux vidéo, mais pas que le rôle de joueur. C’est comme si tout l’univers du jeu vidéo dans sa globalité m’attirait.
J’aimais aussi beaucoup l’informatique, j’ai donc commencé à l'âge de 8 ans à jouer puis à bricoler sur mon ordi quelques trucs, tout d’abord sur l’ordi portable de ma mère qui me faisait tourner Minecraft à 30 FPS, mais à l’époque je m’en souciais absolument pas. Par la suite, j’ai demandé à avoir mon propre PC, ce qu’elle a refusé pendant longtemps, mais mon beau-père quelquefois, peut-être par pitié, m’a donné sa ancienne tour.
J’ai donc pu commencer à jouer sur des serveurs Minecraft (60 FPS !!!) avec Loïs. Le tout premier était Craftzone, qui restera le meilleur serveur faction que Minecraft ait jamais connu, aucun débat possible. C’est aussi à ce moment-là d'ailleurs qu’on a créé notre chaîne YouTube, que je ne vais évidemment pas mentionner pour des raisons évidentes (pardonnable, on était au collège).
Pendant toute cette période de mon enfance, ma mère me faisait bien comprendre que le jeu vidéo, l’informatique et tout ce qui gravite autour sont des domaines pour les enfants, que ce ne sont pas de vraies vocations, et que je n’allais absolument pas me diriger là-dedans.
Fortnite. Début de 4e il me semble. Saison 2, Chevalier Noir, Noël. Très belle période, un peu moins pour notre porte-monnaie. C’est exactement à cette période que mes années de labeur à forcer ma mère à m’acheter un PC gamer ont abouti.
Noël de mes 16 ans donc. Je monte dans ma chambre. Un gros colis seul au milieu. Je l’ouvre… et c’était vraiment pas une blague cette fois. Une vraie tour, un vrai PC. Enfin je vais pouvoir jouer à autre chose que Minecraft à 50 FPS ou Ark sur Xbox One.
Il y avait juste un seul problème : il ne marchait pas. Enfin, plutôt, il ne marchait plus. Elle l’avait acheté sur Leboncoin. Elle était un jour venue le tester, tout fonctionnait bien. Quand elle est revenue le lendemain, elle n’a pas pris la peine de le retester. Vous connaissez la suite : ce connard avait tout changé dedans, changé d’adresse et de numéro de téléphone. On n’a rien pu faire. Il ne faisait littéralement rien tourner.
Par dépit, et pitié encore une fois, elle m’a acheté une PS4 et une télé pour que je puisse quand même jouer. Étant un fervent défenseur du clavier-souris, je ne jouais qu’aux jeux acceptant ces périphériques. Je ne comprendrai jamais comment on peut viser avec un joystick.
Pour en revenir à ma vie "d’adulte", j’ai pas trop eu le choix d’être jeune sapeur-pompier à 12 ans, pour ensuite devenir pompier à 16 ans. C’est aussi en 4e qu’elle m’amène voir un recruteur de la marine afin que je puisse m’orienter là-dedans. (Elle rêvait petite de pouvoir y rentrer, mais son dos n’était pas d’accord.) On m’a donc vendu le fait de devenir pompier embarqué sur les bâtiments de guerre de la marine.
En fait, je crois que ce qui m’a le plus convaincu, c’était ses yeux. Vous savez, les yeux de quand votre mère vous regarde fièrement. Ces yeux que je ne retrouvais nulle part ailleurs que dans les pompiers et la marine.
On m’oriente donc vers un Bac Pro “Métiers de la sécurité”. C’est bizarre comme sentiment, mais c’est comme si moi-même j’y croyais pas. C’est pas comme si tout me déplaisait chez les pompiers ou les militaires, mais c’était juste pas moi.
Je passe donc les 3 pires années de ma vie à Besançon, à l’internat. Pourquoi les pires ? Ça ne m’intéressait absolument pas. Quand je parlais, c’était une autre personne, je savais pas ce que je faisais là, entouré de personnes qui n'ont pas les mêmes sujets de discussions, mis à part un seul mec, Léo, qui franchement m'a bien aidé à faire passer ces 3 années.
À mes 17 ans, ma mère descend donc dans le Sud, mais par amour pour ma copine de l'époque, je décide de rester à Besançon. Ma mère me prend donc un appartement pour que je puisse finir ma terminale. J'ai donc mon bac et je passe mes tests militaires. En attendant les résultats, je travaille 3 mois dans une entreprise biologique, j’adorais la SVT.
3 mois plus tard, en novembre, je pars donc à Toulon pour mon intégration.
À peine arrivé dans les dortoirs, je sais pas pourquoi ce moment- précisément, mais j’ai eu le déclic qui m'a ouvert en grand les yeux. Ça peut paraître bête et insouciant, mais c’est ce soir- que j’ai compris que je vivais le rêve de ma mère. C'est comme si tout se connectait d'un seul coup, que je me réveillais d'un long rêve et que j’enfouissais cette passion que j’avais depuis tout petit, que je n’ai jamais pu écouter ni nourrir.
Je voulais partir, et vite. Rentrer et tout recommencer. Mais cette fois, ma vraie vie.
Ma mère, n’étant absolument pas d’accord, m’a totalement renié et laissé un mois pour me trouver un logement et un travail. Elle ne rigolait pas.
J’étais jeune, je pensais que c’était impossible. J’ai donc continué malgré moi. J’avoue que ça n’a pas été facile d’être dans cet environnement sans motivation et sans but.
Je passe donc ma formation initiale (pour devenir militaire), ensuite je passe ma formation spécialisée (pompier embarqué). Je suis en haut du classement, je peux choisir mon affectation, contrairement à mes deux seuls potes qui eux sont obligés de partir à Brest. Je me retrouve donc seul, dans une vie qui n’est pas la mienne.
Je reste un an. J’ai quand même réussi à me faire virer de mon bateau, merci pour ton aide Gabin.
Mais à savoir que mon contrat était un peu spécial : c’est un contrat sur 4 ans avec une période d’essai de 6 mois. J’étais donc pieds et poings liés. L’un de mes amis a fait semblant de se suicider pour pouvoir partir, et encore, cela a pris plusieurs mois. Je ne pouvais donc pas sortir avant 4 ans.
Et je sais que je ne tiendrai absolument pas 3 années de plus. J’ai donc revu mes droits et je suis tombé sur le bilan que m’avait fait le psychologue lors du recrutement. Il avait doublé ma période d’essai. Quel visionnaire.
Je pouvais donc partir. Mais partir où ?
Je me suis donc demandé ce que je voulais faire de ma vie : vivre des jeux vidéo.
Mais pas être streameur. Jouer, devenir de plus en plus fort, et vivre de ça. Je me suis donc renseigné si une solution existait déjà. Après plusieurs jours de recherches, je n’en trouve aucune. Ou alors si : FaceIt pour CS. Et encore, c’est pas ce que je m’imaginais.
À côté, je m’intéressais déjà à la blockchain et au Web3. Puis dans un élan, juste pour m'occuper, je commence à écrire sur un prototype d’une plateforme permettant aux joueurs de pouvoir s’élever dans la compétition dans les jeux vidéo, articulée autour du Web3.
J'y prends goût et prends plusieurs semaines à faire ça. Je ne dors que très peu (4 à 5 heures par nuit). Plus jamais je referai ça. C’était avant que je comprenne l’importance du sommeil, je suis sérieux.
Bref, je suis enfin dans ce que j’aime.
Après plusieurs semaines, j’ai un prototype sous forme de texte que je présente en appel à Loïs. Je le connais depuis la maternelle, on était, comment dire… le duo qu’on séparait en début d’année ou alors à la cantine. On a toujours été ensemble dans ce qu’on faisait que, ma mère a même cru pendant longtemps que j'étais gay mais bon bref pour en revenir à Slash, il pouvait amener son esprit compétitif pur à la chose, lui c'est l'esport et la compétition pure, il joue aux jeux que je n'aime pas qui pourtant ont le plus de visibilité aujourd’hui sur cette scène (valo, cs, non pas lol quand même) et à l'époque minecraft (Huc, team fight de 30vs30 enfin des trucs que je ne pouvais pas faire tourner), je sais que je peux lui faire totalement confiance sur la partie eSport. Aussi il a un don pour me faire revenir à la réalité, sans lui on serait partis dans tout et n'importe quoi, c'est un peu le type rationnel posé et organisé (il donne des noms aux documents wtf), tout l'inverse de moi, donc on se complète bien et puis bon tout plaquer pour commencer une aventure comme celle-là avec son meilleur ami d'enfance qu’est-ce qu’il y a de mieux ?
Nos chemins s’étaient en fait séparés quand je suis parti juste après le collège à Besançon, puis à Toulon. Lui s’était installé à Strasbourg pour suivre une licence en STAPS. Mais on jouait souvent ensemble avec notre petit groupe en fait j’ai joué pratiquement toute ma vie avec lui, jusqu’à ce que la hype de Fortnite redescende et qu’il retourne sur Minecraft faire ce que mon PC ne pouvait pas.
Ma vieille tour ne pouvait d'ailleurs plus faire tourner quoi que ce soit. Je décide donc de rester sur PS4 et de jouer exclusivement à Ark.
Pour en revenir à ce que je disais : je lui ai pitché le projet. Il était chaud. Je savais qu’il allait être chaud, je le connais par cœur. Il prend donc deux semaines, le temps d’y réfléchir, et puis me rejoint dans mon appartement à Toulon, que je partageais avec ma copine.
Il dort donc plusieurs semaines sur le canapé jusqu’à trouver son logement. On commence le développement. Et comment le dire… on fait toutes les erreurs possibles et inimaginables, forcément on n’avait jamais fait ça. On est passés par toutes les phases possibles. On faisait tout et rien en même temps.
De mon côté, j’ai commencé un service civique, qui devait de base être simplement des interventions sur le gaming dans les écoles. Je me suis retrouvé en fait à co-fonder une équipe eSport et à créer un gaming center à Toulon, ils n’étaient pas bêtes.
Ça me donnait assez pour survivre, mais je devais trouver autre chose, car ce n’était que pour 8 mois.
Je décide donc d’apprendre en autodidacte le graphisme. Je faisais les miniatures de mes amis au collège. J’ai toujours aimé créer ce genre de choses. Pour les plus connaisseurs, je faisais aussi des AMV/ASMV.
Je deviens donc, après quelque temps, le graphiste officiel. Puis je commence à faire d’autres visuels pour d’autres teams eSport.
Je rencontre énormément de monde dans ce domaine, que ce soit les joueurs ou l’équipe derrière. J’apprends aussi beaucoup des problématiques et de comment fonctionnent en interne les équipes, matchs et entraînements. Ça ne fait que renforcer le besoin d'une solution.
Après plus de 1 an à Toulon à apprendre et théoriser les premières fonctionnalités, je lis, comme à mon habitude, CryptoToast, le meilleur journal d’actu blockchain.
Et c’est là que l’aventure Angers commence. Je lis : “Nouvel incubateur spécialisé dans le Web3 ouvre ses portes à Angers.”
Ni une ni deux, je me renseigne, ça colle parfaitement avec ce que je fais. Le soir même, j’en parle à Loïs.
On déménage en deux mois à Angers. On ramène Utia, avec qui j’ai pu parler de Slash et qui a aussi décidé de nous suivre jusqu’à Angers. Mais malheureusement, il a dû rentrer quelques mois plus tard car il avait des problèmes financiers.
Nous sommes donc dans une grande coloc de 100m². On travaille tous les jours d’arrache-pied. On change nos habitudes et on atteint un autre palier de développement. On commence les choses un peu plus concrètement et de manière plus méthodique.
Mais on va devoir attendre septembre 2025 avant d’atteindre vraiment le début du développement concret de Slash. On comprend nos erreurs. On perfectionne nos acquis. On lit notamment Lean Startup de Eric Ries, qui nous donne toute la méthodologie qui nous manquait. On comprend aussi comment bien et correctement utiliser l’IA. (Point très important d’ailleurs.)
Maintenant, on s’est tous les deux perfectionnés dans nos domaines respectifs.
Mais d’ailleurs… pourquoi le Web3 ?
Tu connais peut-être le film Ready Player One ? Si c’est pas le cas, tu sais quoi faire ce soir. Mais pour moi, c’est la vision que j’ai du Web3. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’interopérabilité. Créer un immense univers interconnecté, libre, sans friction.
Pour prendre un exemple plus parlant : dans le film, ils participent à une course avec une voiture venant d’un autre jeu. C’est peut-être bête, mais aujourd’hui, c’est impossible.
Voilà ce que j’aime dans le Web3 : toutes ces technologies, valeurs et philosophies menant à un Web qu’on ne peut même pas encore imaginer. Ce n’est pas uniquement une révolution dans le jeu vidéo, mais dans toutes les industries.
Et comme toute révolution (ou presque), elle va devoir être ridicule, ensuite faire peur, et pour finir : être évidente.
Je pense que tu vois où je veux en venir. Qui n’a jamais eu peur des cryptomonnaies en pensant que c’était la monnaie qu’utilisaient les dealers ou terroristes ? Et s’il vous plaît : ne résumez pas le Web3 à la cryptomonnaie, aux NFT, au trading ou bien à la blockchain.
Ce sont uniquement aujourd’hui des morceaux isolés du Web3 qui font parler.
Mais mis séparément, ils ne servent à rien à part pour les plus avides d’argent.
Moi, là, je parle de nouvelles idées, de nouveaux usages, de nouvelles façons d’interagir avec ce qui nous entoure.
Pour en venir à aujourd’hui, je suis à Angers, je me forme en autodidacte tous les jours. Je travaille le soir dans une université afin de pouvoir avoir un peu d'argent le temps qu'on puisse se payer et cela me laisse le temps de travailler toute la matinée et la journée sur Slash.
Bref, voilà qui je suis.
Merci.
noki@playslash.xyz

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